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Le Wild Horse à Nashville

Pour apprendre à danser le two-steps...
C'est touristique mais c'est un endroit magnifique
qui vaut le coup d'oeil.

 

Nashville (1)

La soirée de la veille passée au Wild Horse, nous avait comblé. En effet nous étions venu prendre un cours de danse western, petit français de France, et cela fut, au delà de nos espérances, une grande soirée, parfois comique… Nous avions compris qu'il nous faudrait des années d'entraînement pour rivaliser avec les cow-boys locaux, pourtant encouragés par un canadien qui essaya de nous initier en nous traduisant les ordres de l'animateur, notre prestation resta pitoyable. Quick, quick, slow, slow ce n'était pourtant pas sorcier. Il nous restait à essayer les danses de groupe, là encore catastrophe, malgré nos efforts et notre bonne volonté les autres danseurs étaient trop rapides pour nous. Je me consolais avec le sourire de la serveuse qui m'apporta plusieurs fois une Miller draft, Lisa, elle admirait les lieux, le décor, tous ces chevaux suspendus au plafond. Elle me fit remarquer quelques beaux Taxi-boys qui vendaient leurs services à des gamines des environs ou à des groupes de femmes quadragénaires qui étaient venus de loin pour s'éclater une semaine non-stop dans la capital mondiale de la country musique.

Ces femmes pouvaient acheter quelques disques d'illustres inconnus - pour un français - se déguiser dans les boutiques de la deuxième rue et avec toute cette panoplie passait la nuit avec un beau mec qui ne se donnerait même pas la peine d'enlever sa paire de bottes et qui disparaîtrait dans une autre chambre dès le boulot terminé. Elles pouvaient bien chanter leurs cantiques en guise d'apéro.

L'hypocrisie est de rigueur.